Il s’agit en effet d’un motif fréquent de consultation !!
Tout d’abord toute épaule traumatisée a le droit d’être douloureuse sans forcément que les dégâts soient graves …
Le bilan d’une épaule traumatisée doit comporter au minimum des radiographies standards et une échographie de la coiffe des rotateurs.
C’est souvent à la lueur de ces résultats que l’inquiétude grandit car elle atteint également votre médecin traitant !!
Plusieurs précisions :
– Une intervention de réparation de la coiffe n’est jamais posée sur les conclusions seules d’une échographie, un examen plus poussé (arthroscanner le plus précis ou bien arthro-IRM voire IRM) doit d’abord confirmer cette rupture, définir sa taille, son caractère récent et l’absence de contre indication à une réparation (dégénérescence musculaire graisseuse notamment)
– en général est diagnostiquée une rupture ancienne “dégénérative” du tendon (= usure), que l’accident a permis de découvrir ou bien a pu aggraver… La patience, le repos (sans immobilisation durable !!) et la rééducation sont souhaitables et permettent de distinguer les épaules pouvant récupérer comme avant de celles qui resteront invalidantes ou douloureuses.
-Les ruptures traumatiques vraies de la coiffe chez le sujet jeune et actif constituent d’authentiques indications opératoires de relative urgence car l’épaule s’adapte moins à la rupture qui se rétracte parfois vite et les possibilités de réparation parfaite des tendons diminue plus rapidement avec le temps…
Jun
2017
12
Auteur de la réponse : Dr Régis GuinandCatégorie : coiffe